Mission : se soigner discretement.

Aprés, s'être assurer, que Karin était partis faire les courses, que Asami était absente, et prier pour que la troisième gérante soit occupé à faire fonctionné cette baraque, Yusuki s'infiltra dans la petite infirmerie.
Il y avait un petit lit, au draps blanc, un tabouré, et un lavabo avec une petite pharmatie au dessus. Rien de trés sofitiqué. Mais largement suffissant pour une résidence d'une vintaines d'habitant, dont les trois quard passait le plus claire de leurs temps à l'extérieur.

Elle se dirigea vers le lavabo, ouvrit la pharmatie, attrapa du disinfectant ainssi que du coton, et commença à se nétoyer les plaies, d'abord de son bras, puis elle enleva son T-shirt et s'attaqua à celle de ses épaules, et dos avac plus de difficulté.
Elle se débatit avec quelques petits pensements transparents, qu'elle se colla sur les marques.
Et passa pourfinir une pomade, contre les bleus et les rougeurs, quand la prote s'ouvrit.

Miyu ne cachait à présent plus sa peine. Elle était seule et personne ne pouvait voir les grimaces de douleur sur son visage et la façon évidente de marcher signifiant qu'elle avait [très] mal quelque part.
Mais peu importait qu'elle soit seule ou non, elle ne s'en serait pas rendue compte tellement la douleur l'aveuglait. Elle avait eu tort de vouloir à tout pris le cacher, elle se sentait mal et était lasse de toujours jouer un rôle. Sa vie ne rimait plus à rien sinon de s'amuser des réactions des autres, et elles ne l'amusait plus.
Elle avait l'impression d'être arrivée dans un cul-de-sac et qu'il n'y avait plus rien à faire, toute le route qu'elle avait parcouru jusqu'aujourd'hui avait été inutile et elle n'avait pas envie de faire demi-tour.

Elle arriva dans l'infirmerie épuisée et essouflée. Grimper autant d'escalier avec une côte cassée n'avait pas été une mince à faire. Ses cheveux mouillés lui retombaient devant le visage et cachaient presque entièrement sa petite silhouette fine de fillette.
Elle s'agripait le flanc gauche, espérant ainsi atténuer la douleur, mais cette dernière augmentait de secondes en secondes, insupportable.
Elle remarqua enfin la présence d'une autre personne en relevant la tête, écartant quelques mèches de cheveux verts.

* Non ! PAr pitié, je ne veux pas que quelqu'un me voie... *

La surprise la fit sursauter et la douleur qui lui déchira le flanc fut alors insoutenable : elle poussa un cri silencieux et s'effondra sur le sol.

*...comme ça*

Comme une poupée de cire, sans vie, des larmes roulant le long de ses joues, la peau pâle comme de la porcelaine, évanouie.

Yusuki se retourna brusquement tentant de se cacher avec ses bras quand elle vu une jeune adolescente écroulé par terre. Elle pensa tout d'abord à s'enfuir, refusant catégoriquement de devoirs donner des esplications à ses blesures à qui que ce soit. Mais la douleur lisible sur le visage de la gamine la fit changé d'avis.
Elle remit alors son T-shirt, et s'accroupit prés de la fille. Elle lui retira une méche qui cachait son visage et lui demanda avec la voix la plus calme qu'elle puisse faire : où es-ce que tu as mal ?
Elle pensa alors à chercher une gérante, mais elle savait qu'une seule était à la résidence, et à quel point il était dificile de chercher une personne en particulié dans cette résidence. Elle abandona alors l'idée, et attrapa son portable pour appeller les secours.

Miyu entrouvrit les yeux et tendit la main vers celle de la jeune fille qui tenait un portable.
Elle savait ce qu'elle allait faire, mais elle ne la laisserait pas faire !
Peut être qu'elle se trompait en cachant aux autres ses émotions et ses véritables pensées, qu'elle faisait une erreur, mais il était hors de question que c'est été inutile : Elle ne voulait pas déboucher sur un cul de sac, mais reprendre le bon chemin quand elle en aurait l'occasion. Pas maintenant !

Sa toute petite main frôla la peau douce de la fille. Et elle murmura d'une toute petite voix affaiblie-et sans jouer de rôle-:

"Non... s'il te plaît... Ne les appelle pas... Je ne veux pas... Je vais rester ici... JE ne veux pas que quelqu'un me voie... dans cette état... S'il te plaît !" acheva-t-elle d'une voix suppliante.

"Allo... Allo ?" disait une voix, à l'autre bout du fil.
La jeune fille restait figée, ne savant quoi faire, sans répondre.

Étrangement il c'était mis à courir vers l'infirmerie pour aller.... non il ne s'inquiétait pas il voulait juste aller voir.

"Bon je croit c'est ici"

Il ouvrit la porte avec fracas puis laissa échapper le seul prénom qu'il connaissait dans cet immense endroit.

-Miyu !!!

Il vit alors l'infermière le regarder avec un drôle d'air, ce qui le fit rougir sur le coup immédiatement.

Puis sont regard ce figea sur Miyu qui semblait pleurait et souffrir terriblement, c'est alors que dans un soupçon de seconde des images ce mit à défiler dans sa tête...

-Non... non Miyu !!! ça va ?

"Ne t'inquiète pas..."

Youkou revit le visage de son amie dans sa tête qui lui avait un jour dit que tout aller bien... et...

Sentant un regard lourd de la part des deux personnes il baissa la tête puis referma la porte discrètement pensant qu'elle préférait peut être rester seule.

Yu resta bouchebé quand la fille, malgrés ses souffrances désirés absolument ne pas être vu. Et en même temps, elle comprennais parfaitement. Elle-même chachait du mieux qu'elle pouvait les blessures infligé par son père. Et bien que ce n'était pas les même circonstances, ce n'est pas elle qui irai en demander.

Alors, que tout son refusait encore de sortir, et une femme affoller au téléphone ne cesait de répété "allo", un garçon ouvrit la porte, sembla s'inquité pour "Miyu" qui devait surmentre et l'adolescente dans les bras de Yu. Puis resortit, comme il était parfaitement débousolé.

Ce qui réveilla la jeune fille pétrifié, qui répondit à la femme toujours affolé au téléphone : Non, en faites. C'est une fausse alerte, elle s'est juste un peu coupé... Et raccrocha. Puis elle regarda "Miyu" avec un air beaucoup plus sévére : Dit-moi où tu as mal, comment tu te l'ai fait. Tu me laisse te soigner sans ronchonner, ou je rappel directe, ok ?

Miyu souffrait toujours terriblement, mais l'entrée de Yukou l'avait un peu réveillée :

*Merde !*

Elle ferma les yeux très fort, espérant que lorsqu'elle les ouvrirait tout ne serait qu'un rêve, mais la douleur était toujours là, lanscinante, et la rappela à la réalité.

*Merde... >.< Pourquoi lui ? Qu'est-ce que je vais dire ? Qu'est-ce que je vais faire ?*

Tout vacillait dans son esprit et elle avait du mal à entendre la voix de la jeune fille, à genoux à ses côtés... Puis elle leva les yeux vers la fille, et surpris son regard déterminé. Elle avait de magnifique yeux verts, et avait l'air de savoir exactement ce qu'elle voulait, d'être stable.

*contrairement à moi, changeante comme de l'air, insaisissable, et torturée*

"Dit-moi où tu as mal, comment tu te l'ai fait. Tu me laisse te soigner sans ronchonner, ou je rappel directe, ok ?"

*Très bien, si je peux m'adapter à n'importe quel rôle, je peux bien devenir qui je veux, au lieu de simplement imiter... Je vais devenir forte à partir de maintenant... comme elle !... Aller à l'essentiel.*

Quand elle parla, sa voix était claire et limpide, c'était la sienne.
"J'ai mal ici" dit-elle en indiquant son flanc gauche "Sûrement une côte cassée." Elle grimaça et se recroquevilla un peu plus.
"On verra plus tard comment je me suis fait ça. J'ai... vraiment..."
Elle ferma les yeux très fort pour se donner le courage de parler et de dire la vérité; des millions de possibilités s'affichaient devant elle, des millions de mensonges, de détournement de conversations, mais elle n'était plus comme ça, elle devait changer. Elle rouvrit les yeux et planta son regard dans ceux de la fille : "J'ai vraiment mal !"cria-t-elle, les larmes aux yeux.

La jeune fille écouta se que l'adolescente lui disait, et c'est en grimmasant qu'elle répondit navré : Cote cassé. Je sais pas soigner ça moi !! *De la glace, ça devrait lui faire du bien.* Viens te coucher sur le lit, tu seras mieux.
Elle lui attrapa le dessous de l'aisselle pour l'aider à ce lever. Et la porta pratiquement seul jusqu'au lit où elle la coucha, et la couvrit d'un draps. Puis chercha dans la pharmatie de la glace, puis réalisa à quel point cette initiative était stupide et pourtant elle trouva un de ces trucs bizarre chimique qui refroidisse dans on les tord. Ce qu'elle fit, puis elle le posa sur l'endroit que Miyu lui avait indiquer. Sa peau était douce et blanche, elle le posa délicatement, et demanda : ça va mieux ?

Miyu tressaillit au moment où la jeune fille posa le "truc chimique qui devient bleu quand on le casse"sur sa hanche mais son contact froid (et oui ça refroidit vraiment !) contre sa peau apaisa quelque peu la douleur et elle se détendit.
"-Merci..." mumura-t-elle, les larmes aux yeux.
Elle planta son regard dans celui de la fille, les yeux pleins d'une gratitude touchante.
"Je ne sais pas si ça va guérir comme ça, mais je me sens déjà mieux...Je... Merci de ne pas avoir appelé..." elle détourna le regard, gênée...

*Je me demande pourquoi elle a accepté si facilement, elle dû avoir vécu une expérience similaire... sûrement... *
Son regard s'attarda sur la silhouette élancée de la jeune fille,*D'ailleurs, elle n'a pas vraiment l'air blessée, que faisait-elle à l'infirmerie ?* puis elle songea soudain qu'elle ne connaissait pas son nom.

"Quel est ton nom ?" Sa voix était plus vive, elle n'avait presque plus mal, dailleurs elle n'y pensait même plus, toute son attention tournée vers sa sauveuse.

"C'est toujours mieux de mettre un nom sur un visage !" Elle lui sourit en se redressant un peu, se qui provoqua chez elle une petite grimace de douleur, elle avait oublié sa côte sûrement cassée.

La jeune fille lui souriait, malgrès la douleur qui devait surement persister, alors Yusuki y répondit du mieux qu'elle pouvait avec un sourire qui se voulait compatissant. La jeune demoiselle lui demanda son nom, tout en se relevant et en grimaçant. Alors Yu posa sa main sur sa poitrine [entre la gorge et les seins, je sais comment ça s'appelle cet endoit... si vous savez, n'hésitez pas à me l'aprendre !] pour la faire se recoucher. Reste tranquille. Appelle-moi Yu.

Puis elle se leva, et attrapa une crème qui était restée ouverte sur une petite table. Elle esplica les effet de celle-çi : Si ta blessure n'est qu'un hématome ou une félure ça devrait s'apaiser avec ça d'ici un quard heure. Ensuite c'est une question de temps. Parcontre si tu as réellement une côte cassée, tu seras obligé d'aller à l'hopital.

Elle retira le "truc chimique qui devient bleu quand on le casse", monta le T-shirt jusqu'à la poitrine, et étala doucement et délicatement la crème comme si elle en avait l'habitude. *Je pense qu'elle ne souhaite pas m'expliquer comment elle s'est blessé, mais je trouve ce silence désacréable...* Qui est ce garçon ? Il est mignion, non ? Il a l'air de s'inquité beaucoup pour toi. Il y a une chance sur deux pour qu'il soit encore derière la porte... dit-elle en tentant de détendre l'admosphère, ainsi que de faire oublier du mieux qu'elle pouvait la douleur à la jeune fille qui avait une peau blanche, et extrèmement douce, comme un bébé.

Miyu leva légèrement la tête -cette fois elle n'oublia pas sa douleur- et jeta un regard reconnaissant à Yu.

"Merci beaucoup, je n'oublirais jamais ce que tu as fait pour moi..." dit-elle d'une petite voix, un peu timidement. Puis elles ne dirent plus rien ni l'une ni l'autre et un silence gênant s'installa.

*T'es vraiment trop cruche ma pauvre Miyu, pour dire des trucs aussi clichés ! >.<* Elle regarda Yu lui étaler la crème avec professionnalisme et se demanda si elle avait déjà fait ça...*C'est peut être l'infirmière..?* Mais en se remémorant la tête qu'elle avait fait en la voyant entrer dans l'infirmerie, agonisante, elle devina que non.

*Elle était prête à s'enfuir à toutes jambes, comme si ellle avait été prise en flagrant délit... de soin ? Pourquoi voudrait-elle cacher aux autres qu'elle s'était blessée ? C'est évident espèce de nouille, toi aussi tu tiens à le cacher !>.<*

Cette pensée en plus de Yu qui se mit à lui parler d'un garçon peut être amoureux d'elle *Ah bon, tu crois vraiment ? :/* lui remirent en tête le désagréable et flou souvenir d' "une des personnes à qui elle tenait à le cacher et qui pourtant vient de l'apprendre et peut s'imaginer n'importe quoi"

Elle se releva en un bond, ce qui lui arracha un cri de douleur, mais la douleur ne comptait plus : "Non, il m'a vuue !!" Elle jeta un regard assassin en direction de la porte : "Il faut que je le fasse taire !!" cria-t-elle d'un air plus que déterminé. Et elle se mit à ramper vers la porte malgré la douleur lanscinante dans son flanc *ça va passer dans un quart d'heure de toute façon ! * Après tout, elle avait bien réussit à grimper 3 étages comme ça, elle pourrait bien ramper jusqu'à une foutue porte et faire taire son témoin !!

Yusuki allusinait totalement quand elle vu la jeune fille se levé et ramper jusqu'à la porte pour "le" faire taire. Alors, elle eut un reflexe un peu étrange pour l'arréter net. Elle lui écraboullia fermement le mollet. Et dis d'une voix forte et énervée : Mais enfin !! Tu va restée tranquille, oui !! Comme paciente, tu es vraiment enmerdante !! Je t'ai dis que je te soignerais !! Alors je vais te soignié, ok !? *Non mais !! C'est incroyable ça !* Je peux aller le cherché... Je fais même l'option chantage, si tu veux ! Parcontre toi tu reste ici. Jusqu'à que JE décide que tu pusse partir. Et c'est un ORDRE !!

Puis elle se tourna, en aillant retrouvé son calme, elle attrapa la poigniet de la porte, et avant de l'ouvrit, elle vérifia que sa paciente s'était remis au lit, et demanda avec sourire au lèvres : Son nom, et le tien s'il te plais ?

Miyu poussa un long cri d'agonie quand son mollet fut sous la ferme emprise du pied de Yuzuki. Elle commença à se débattre et cria de plus belle à cause de sa blessure au flanc tandis que Yu lui hurlait dessus, lui ordonnant de revnenir se coucher.

*Je pensais pas qu'elle était aussi... euh... énergique !! >.<*

En général, le spersonnes assistant aux changements de personnalité de mIyu si destabilisant restaient pétrifiés au moins quelques minutes avant de pouvoir réagir.
En tant normal, elle aurait déjà pu atteindre cette fichue porte !

Elle arrêta de se débattre mais un long gémissement sortit néanmoins de sa bouche -et involontairement- quand Yu lui proposa d'y aller elle-même...

Oui, en tant normal elle n'aurait laissé personne accomplir une telle tâche (la manipulation, c'était sa spécialité, et elle savait qu'il fallait un certain talent de persuasion...)
Hors, clouée au sol sous le gros sabot de Yu *pardonne moi l'expression* elel ne doutait plus vraiment de son talent de persuasion !

Elle articula d'une petite voix :
"Da...daccord !"

Et quand la jeune fille lui demanda leur nom, elle ne put s'empêcher de surjouer un peu :
Elle tourna la tête (difficilement) vers elle, les yeux remplis de larmes menaçant de couler. Elle avait l'air d'un petit chien battu, on pouvait lire l'agonie dans ses grands yeux chocolats et une petite lueur de reproche.
Elle dit d'une petite voix chevrotante :
"Moi, c'est Miyu, et lui c'est... *Disparition du petit chiot battu et apparition de l'adolescente qui se plaint des garçons* Youkou, ou Kuroi, je sais pas lequel est son prénom, il m'a dit les deux... Alàlà !"

Miyu lui donna son nom ainsi que celui du garçon, en voyant l'agonie, et l'expresion du chien battu, l'idée de s'escuser traversa momentanement quand même l'esprit de la jeune fille, même si son visage se laissa rien paraître, finalement elle abandonna trés vite l'idée : les escuses ce n'était pas vraiment son meilleur domaine de compétence. Elle conclut donc la conversation d'une façon peut convaicante par un : Merci.

Puis elle bassa la poignet de la porte, son visage changea immédiatement d'expression. Elle appella alors d'une voix forte : Kuroi ! Elle chercha alors du regard le garçon et répéta : Kuroi !!

- Ah, te voilà. dit-elle en le reconnaissant, et en s'approchant de lui. Miyu veut que son état ne s'ébruite pas. Son visage se durcit. Ce deviendrais génant si ça se saivait. Et ajoutta encore sous le ton d'une menasse persuasif, Pour elle, comme ça pourait le devenir pour toi. Puis un sourire se trassa sur ces lèvres sans que même son visage ne change d'expression. Tu n'a bien sur aucune envie de poser des problèmes à qui que ce soit ?

Quand, elle disait cette dernière phrase elle n'était plus qu'à quelques centimètres de lui et elle le fixai intencément dans les yeux. Puis comprennant sa réponce comme un oui, elle fit un demi-tours gracieux, ce qui fit tournoyer ses cheveux. Puis elle s'éloiya.

Détendue par la disparition soudaine de deux choses essentielles qui lui pourrissaient ce petit moment de vie (: premièrement sa mission qui consistait en la supression du témoin de ses erreurs [compliqué tout ça xD] et deuxièmement, par le poid redoutablement douloureux qu'exerçait le pied de Yu sur sa cheville), Miyu sentit la fatgue des évènements épuisants de cette journée lui monter à la tête.

Elle se traîna lentement en rampant vers le lit, tout en énumérant avec lassitude sa journée plus que "bien remplie":

*Chant déprimé sur le toit, poursuite de Youkou et de l'autre nabot, course effrénée dans les escaliers, recherche des maillots de bains, piscine, démonstration fatale pour leur montrer comment bien s'amuser, côte cassée, linchage du nabot, côte cassée, côte cassée, escaliers, douleur, crise de nerf, évanouissement, re-crise de nerf... Zzzz*

Elle s'endormit finalement. Sa dernière pensée à peu près consciente fut qu'elle avait finalement bien fait de venir dans cette Résidence, c'est vrai qu'elle ne s'ennuyait pas vraiment...

Yusuki re-entra dans l'infirmerie. *Pauvres Kuroi, il avait l'air de rien comprendre à ce qui lui arriver. Mais au moins, il n'oublira pas de se taire. Quand même je ne comprend pas pourquoi Miyu tiens à garder ça secret, et Kuroi semble ne pas être trés parturber par la cause mais plus par la blessure elle-même. Cette fille est vraiment étrange et semble trés impulsive et pasionné.* Perdu dans ses réflexions, le regarde de Yu se posa sur la silhouette coucher de sa paciente qui semblait s'être endormir. Cette image décrocha un petit sourire en coin à Yu.

*Je vais pouvoir continuer -à me soignier-* Elle s'aprocha alors de la table face à un miroir et commença à lever son T-shirt, elle arréta alors un mouvement et se tourna vers l'endormi, elle fronssa les souriciles. *Elle est assez taré pour faire croire qu'elle dort celle-là.* Elle remit alors son T-shirt en place, et s'approcha du lit. Elle appuya avec sa main sur le matelat, voyant aucune réaction elle s'assit, passa la main devant son visage, toujours sans réaction. *En effet elle doit bien dormir. Mais... J' ai envie de...*

Elle se pencha alors sur Miyu, jusqu'à que ses lévres ne soit plus qu'à quelques centimes des siennes : Assez proches pour qu'elles puissent sentir mutuellement leurs souffle.

Le vent soufflait dans les cheveux de Miyu. Elle admirait le ciel d'un bleu turquoise et les nuages qui s'y déplaçaient à toute vitesse. Le soleil réchauffait son visage, elle se sentait bien. Elle sentit un parfum de printemps l'envahir et elle fut submergée par la beauté de la pluie de pétale de fleurs de cerisiers qui se répandit autour d'elle.
Soudain elle entendit un bruit derrière elle. Elle perdit un instant l'équilibre, et quand elle se retourna, elle n'était plus dans son prpre corps -comme cela le fait souvent dans les rêves- Elle se vit donc se retourner.
On aurait dit elle dans le futur, elle n'avait plus l'air d'une gamine, mais d'une jeune fille épanouie, un sourire éblouissant sur le visage.
Elle se retourna pour voir une personne longiligne approcher de "son corps". La personne portait un chapeau (et un costume-cravate) et elle ne vit donc pas son visage. La personne s'approcha de sa personne et l'enlaça tendrement.
*Mais qui ça peut bien être*
Miyu se retrouva soudain nouveau dans son corps et vit les lèvres de l'inconnu se rapprocher doucement des siennes. L'idée de l'embrasser ne lui déplaisait pas particulièrement car elle sentait en elle un tendre sentiment envers cette personne. Mais le fait de devoir embrasser un inconnu la dérangeait vraiment. Son corps savait qui il était mais pas elle. Au moment où leur lèvres allaient se joindre, elle empoigna son chapeau et le lança au loin.

"Ah ah, démas...! ...qué.."

Yu se tenait devant elle, les cheveux attaché de manière à ressembler à un homme. C'était elle que son corps avait désiré ?! Soudain elle sentit un poids sur ses propres lèvres et cette sensation la rappelant à la réalité, elle ouvrit les yeux.

*Mais c'est pas vrai, je rêve encore ?!*

Yu se tenait encore devant elle, leur bouche liées, sauf que cette fois, elle n'avait pas une expression tendre, plutôt surprise.
En fait, elle s'était relevée d'un bond en criant "ahah ... démasqué !" et sa bouche s'était jointe à celle de Yu qui se tenait si près...

*Mais qu'est-ce qui se passe c'est quoi ce binz ?!*

Les yeux toujours écarquillées comme des secoupes, elle posa ses mains tremblantes sur les épaules de Yu et l'écarta doucement.

"Je... Tu... Quoi ?" réussit-elle à bredouiller. Elle était rouge comme une tomate... *C'est mon premier baiser... mon premier baiser je l'ai donné à...*
Elle se plaqua une main sur la bouche et regarda Yu d'un air affolé.

Alors que Yu se penchait sur le visage de Miyu, celle-çi se releva et leurs lèvres se joinièrent. Yu en fut pétrifiée. Alors Miyu l'écarta doucement, elle semblait elle aussi trés perturbé, de plus elle sortait d'un réve où elle avait apparament démasqué quelqu'un. Miyu réussi à harticuler quelques mots auquelle Yu ne put répondre, toujours pétrifié. *Oh... On...Etait-ce un... BAISER !* Réussit-elle à penser. Et alors qu'elle réussi à identifier la nature de leur échange, et qu'elle se dépétrifia, elle eut une impulsion étrange : Elle giffla Miyu.

Ce n'est Qu'aprés le son de la giffle que Yu revient à son état normal. Elle s'escusa pour la giffle ou le baiser, elle ne savait pas trop elle-même avec un petit : Oh... Désolé. Je ne voulais pas... c'est... un accident.

Elle se releva décidé, et ajoutta : On oublie ce petit désagrément, d'accord ?

Sous l'impact de la giffle Miyu s'étala comme une crêpe sur le flanc sur le lit, ce qui lui arracha un petit cri de douleur : Ca lui faisait moins mal, mais la douleur persistait néanmoins...
Elle n'écouta que vaguement les excuses de Yu, la colère montait en elle et "On oublie ce petit désagrément, d'accord ?" la rendit hors d'elle même :
"-Mais qu'est-ce que tu fichais d'abord ?! Tu me fais des choses dans mon sommeil, à MOI, pauvre petite créature innocente ?" Elle avait les larmes aux yeux et son air innocent de victime torturée aurait fait chaviré le coeur de plus d'un. Elle aurait presque était crédible si elle n'avait pas surjoué le "texte". D'ailleurs ce n'était pas vraiment son intention... Elle était choqué par son rêve, ce qu'avait pu faire dans son sommeil et par la perte de son premier baiser... avec une FILLE !!

"-Et tu oses me GIFFLER ?! "Elle se releva d'une traite, ignorant la petite douleur sourde dans son flanc et marcha d'un pas décidé vers la porte. MAis avant de tourner la poignée, elle lança :
"-J' oublierais cet affront à une seule condition ! Elle se retourna, les yeux brillants d'étoiles, rongée par la curiositée. Qu'est-ce que tu faisais TOI dans cette infirmerie ? Qu'est-ce que tu caches comme ça ?!" Un sourire triomphant au lèvre elle ajouta : Pour te faire pardonner, il faut étancher ma soif de curiosité, dis-en moi un peu plus sur toi, okay ? On ne s'en tire pas si facilement quand on a attiré mon attention, tu le découvriras bien vite.

Miyu prit un air affreusement choqué et recula contre la porte.

"Tu es... enceinte ?"

Puis elle prit un air taquin : Tu attendais quelqu'un peut-être ?
air suspicieux : Tu cherchais à t'empoisonner ? Peureux : ou à empoisonner quelqu'un peut être ? à nouveau choqué : Tu fais des cochonerie dans l'infirmerie ?!

Puis un air sérieux : Tu cherches à soigner une blessure dont tu ne souhaites pas parler... C'était plus une affirmation qu'une question.

Elle lui sourit triomphalement, sûre d'avoir trouvé la bonne réponse. Puis elle lui lança : "Et bien, tu vois, moi, je suis une future grande actrice et tu pourras être fière de m'avoir connue dans le passé, et tu pourras te vanter à qui tu voudras d'avoir embrassé la Grande Miyu Tekushi !"

Sur ce elle lui fit un clin d'oeil et fila à toute vitsse dans le couloir.